Les Maladies héréditaires chez le Cheval
Maladie héréditaire : altération de l’état de santé transmissible aux descendants par les gamètes (cellules reproductrices) et résultant de la mutation d’un ou de plusieurs gènes. Elles peuvent :
- Se transmettre par un seul gène (provenant de la mère ou du père)
- Se transmettre par les autosomes (chromosomes non sexuels), les chromosomes sexuels (X ou Y) ou les mitochondries
- Être dominante (se transmettre d’une génération à l’autre) ou récessive (sauter une génération ou deux)
- N’avoir que peu ou pas d’effets sur la santé chez certains tandis que d’autres sont gravement affectés
- Être caractérisées par un âge d’apparition variable
- Se transmettre uniquement à l’un des deux sexes
Maladie génétique : due à la présence d’un ou plusieurs gènes défectueux ou à une anomalie du nombre des chromosomes. Elles peuvent :
- Être liées à l’hérédité, mais pas nécessairement
- Être attribuables à la présence d’un ou de plusieurs gènes défectueux au sein d’une même personne
- Être engendrées par l’anomalie du nombre de chromosomes chez un individu
- Être provoquées par la mutation d’un gène
- Être fatales pour certains ou s’exprimer dans des conditions particulières, voire ne pas affecter le porteur
Ainsi, certaines maladies génétiques aboutissent à une personne qui ne peut pas se reproduire. La maladie est alors génétique, mais non héréditaire puisqu’elle ne peut être transmise à la génération suivante.
Maladie congénitale : malformation présente dès la naissance, sans nécessairement être d’origine héréditaire ou génétique.
TRANSMISSION AUTOSOMALE DOMINANTE ET RÉCESSIVE :
Chaque enfant hérite des gènes transmis par ses parents. L’enfant reçoit 2 copies (allèle) de chaque gène :
- Un allèle transmis par sa mère;
- Un allèle transmis par son père.
Maladie autosomique dominante :
Une maladie est transmise selon le mode autosomique dominant si le gène en cause est porté par un autosome et si la présence d’un seul allèle muté suffit pour que la maladie se manifeste. Les individus hétérozygotes (A/a) pour le gène en cause sont malades. Généralement, les individus homozygotes (A/A), s’ils sont viables, sont plus sévèrement atteints par la maladie.
Animal sain
Animal malade
Maladie autosomique récessive :
Une maladie est transmise selon le mode autosomique récessif si le gène en cause est porté par un autosome et si la présence de 2 allèles mutés du gène est nécessaire pour que la maladie se manifeste. Les malades sont homozygotes (A/A) pour le gène en cause.
Autres cas particuliers :
- Pénétrance : probabilité d’être atteint par la maladie quand on a le génotype à risque. Une pénétrance dite incomplète est quand on peut avoir le génotype à risque sans être atteint de la maladie.
- Expressivité variable : pour un même génotype à risque, la maladie peut prendre différentes formes.
- Hérédité multifactorielle : maladie qui dépend à la fois de plusieurs gènes simultanément et de facteurs de l’environnement.
Animal sain
Animal porteur sain
Animal malade
LES MALADIES HÉRÉDITAIRES CHEZ LES ÉQUINS
American Quarter Horse et Paint Horse :
HYPP : Paralysie Périodique Hyperkaliémique
Gène impliqué : SNC4A
Mode de transmission : Autosomique, dominant
Mutation : Substitution, SNC4A ; c.4206 C>G, exon 25
Population affectée : environ 1,5% des American Quarter Horse et jusqu’à 56% de tous les chevaux de lignées halter, Appaloosa, Races apparentées
L’HYPP est une maladie génétique remontant à l’étalon Impressive. La plupart des chevaux affectés par l’HYPP sont hétérozygotes (une seule copie du gène muté). L’HYPP est causée par une augmentation de potassium dans le sang (hyperkaliémie) due à un mauvais fonctionnement du canal transmembranaire de Na+ au niveau des muscles. Les chevaux atteints d’HYPP présentent des symptômes comme des tremblements musculaires suivi d’une paralyse, un prolapsus de la troisième paupière, une faiblesse généralisée et un hennissement anormal. Il n’y a pas de fièvre ni de douleur. Dans les cas extrêmes, la paralyse musculaire peut mener à la mort. Après un épisode de HYPP, le cheval semble normal et n’a pas de douleur. Les épisodes sont précipités par la chaleur, le froid, l’exercice, le stress, une diète avec excès de potassium (luzerne), l’anesthésie générale et même spontanément. La sévérité des crises varie entre les chevaux et aussi entre les crises pour le même animal. Les chevaux atteints de HYPP peuvent être généralement traités afin de réduire les symptômes, dépendamment du stade de la maladie.
HERDA : Asthénie cutanée régionale équine héréditaire
Gène impliqué : PPIB
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, PPIB ; c.115 G>A, exon 1
Population affectée : de 1,8 à 6,5 % des American Quarter Horse, Paint, Appaloosa, Races apparentées
L’HERDA est une maladie génétique qui affecte le tissu conjonctif, formant une peau qui est très fragile. La transmission de la maladie remonte à l’étalon Poco Bueno. La mutation touche le gène PPIB qui affecte le fonctionnement du collagène, donnant ainsi de la peau qui n’est pas bien attachée aux autres couches sous-cutanées. Les premiers signes cliniques des poulains affectés apparaissent vers 1,5 ans et se présentent comme des lésions cutanées suite à des abrasions, notamment avec la selle. Les lésions ont de la difficulté à guérir. Il n’y a pas de traitement et les cas sévères doivent malheureusement être euthanasiés.
PSSM : Myopathie à stockage de polysaccharides
Gène impliqué : GYS1
Mode de transmission : Autosomique, dominant
Mutation : Substitution, GYS1 ; c.309 G>A, exon6
Population affectée : 11% des American Quarter Horse, Chevaux de trait, Warmblood
La cause du PSSM est une mutation enzymatique qui entraîne une accumulation de glycogène dans les muscles et qui perturbe l’utilisation et la disponibilité du glycogène comme source d’énergie à court terme dans les muscles. Les signes cliniques varient entre des crampes musculaires et des étirements, à des douleurs musculaires sévères et de la myoglobinurie, jusqu’à une incapacité complète de se lever. De plus, l’animal affecté est incapable de digérer correctement les sucres à partir du grain. Les tests génétiques ont révélé que certains chevaux atteints de PSSM avaient la mutation spécifique dans GYS1 (PSSM Type 1), tandis que d'autres n'avaient pas la mutation du gène GYS1 (PSSM Type 2). Les chevaux identifiés comme présentant une forme modérée à sévère de la maladie selon la biopsie musculaire étaient plus susceptibles de présenter un syndrome de PSSM de Type 1 que les chevaux présentant une version moins sévère de la maladie. Les chercheurs n'ont pas encore déterminé les causes du type 2 de PSSM.
GBED : Glycogen-branching enzyme deficiency
Gène impliqué : GBE1
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, GBE1 ; c.102, C>A, exon 1
Population affectée : environ 8-10% des American Quarter Horse, Paint, Appaloosa, Races apparentées
La GBED est une maladie génétique de stockage du glycogène causée par une déficience en enzyme GBE « glycogen branching enzyme », qui joue un rôle important dans l’utilisation de l’énergie et la mobilisation du glycogène en glucose au niveau du foie. La maladie peut causer des avortements et des mort-nés (environ 3% ou plus des avortements au 2ème ou 3ème trimestre). Les animaux atteints qui survivent après la naissance risquent d’avoir une raideur articulaire (arthrogrypose) à l’origine causée par une diminution des mouvements fœtaux. Ils présentent aussi des signes de dysfonction au niveau du cœur, du foie et des muscles squelettiques vers 8 semaines d’âge. Les poulains atteints ne survivent généralement que quelques mois.
MH : Hyperthermie maligne
Gène impliqué : RYR1
Mode de transmission : Autosomique, dominant
Mutation : Substitution, RYR1 ; c.7360 C>G, exon46
Population affectée : American Quarter Horses et plusieurs autres races; % inconnu.
L’hyperthermie maligne est une maladie pharmacogénétique souvent déclenchée par l’anesthésie halogène mais aussi par un stress ou le surmenage. La mutation du gène cause un dysfonctionnement du canal de libération du calcium du réticulum sarcoplasmique dans les muscles squelettiques. Ce trouble entraîne la libération excessive de calcium dans les cellules musculaires et provoque ainsi un état hypermétabolique caractérisé par une élévation de la température corporelle intense, une sudation excessive, une fréquence cardiaque élevée, de l’hypertension, de l’hypercapnie, une acidose lactique et une rigidité musculaire qui peut mener à la mort.
OLWFS : Syndrôme Létal du Poulain Blanc
Gène impliqué : EDNRB
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, EDNRB ; c.353-4, TC>AG, exon1
Population affectée : environ 21,3% de porteurs chez l’American Paint horse, « Overo »
Le gène EDNRB influence la migration des mélanocytes pendant le développement, pour donner une robe tachetée blanche («Overo») quand une copie est mutée. Quand les deux copies sont mutées, ça cause une diminution presque totale de la migration des mélanocytes pour donner le « syndrome du poulain blanc ». Cependant, ce phénomène touche aussi les cellules qui innervent les intestins et provoque ainsi un manque de contraction musculaire (péristaltisme) du gros intestin. Le résultat est un blocage intestinal, une accumulation de matières fécales et une dilatation du gros intestin, condition appelée « mégacôlon ». À la naissance, le poulain est complètement blanc, avec les yeux bleus et la peau rose. Son comportement est normal au début, mais il n’expulse pas son méconium (premier fumier). Des signes de coliques apparaissent entre la 12e et la 16e heure de vie; ces signes empirent et l’animal ne répond pas aux traitements médicaux. Le poulain affecté meurt en 48 heures s’il n’est pas euthanasié.
Warmblood :
WFFS : Syndrome du Poulain Warmblood Fragile
Gène impliqué : PLOD1
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, LH1 ; c.2032 G>A
Population affectée : environ 6-11% de porteurs chez les Warmblood, Thoroughbred
Un poulain affecté présentera une fragilité extrême de la peau caractérisée par des déchirures et des ulcérations causées au contact de l'environnement. De petites lésions cutanées peuvent survenir n'importe où sur le corps, mais se manifestent surtout aux points de pression. En plus des plaies cutanées, des lésions peuvent également se trouver sur les gencives et autres muqueuses de la cavité buccale. Les articulations des membres sont laxes et hyperextensibles. Les boulets sont les plus touchés, empêchant généralement au poulain de se tenir debout normalement. Il n’y a pas de traitement contre la WFFS. À mesure que la situation s'aggrave, le poulain va commencer à développer des infections graves, ainsi que des douleurs et un inconfort croissants. Les poulains meurent souvent de ces infections ou sont euthanasiés dans les 3 à 8 jours suivant leur naissance pour des raisons humanitaires.
Arabes :
Abiotrophie Cérébelleuse
Gène impliqué : MUTYH (et TOE1)
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, MUTYH ; c.-1200 G>A (ou TOE1 ; G>A exon4)
Population affectée : 19,7% des Arabes, cheval miniature, Gotland, Eriskay, Oldenbourg
Cette maladie neurologique est caractérisée par une dégénérescence postnatale des cellules de Purkinje du cervelet. La plupart des poulains apparaissent normaux à la naissance et les symptômes deviennent visibles vers l’âge de 6 semaines à 3 mois. Les signes cliniques sont ceux d’un dysfonctionnement cérébellaire, tels que l’ataxie, les tremblements de tête et un manque d’équilibre. En théorie, les chevaux pourraient vivre avec cette maladie; par contre, ils ne pourront pas être des sportifs et ils sont à risque d’accident vu leur défaut de proprioception.
SCID : Immnuodéficience Sévère Combinée
Gène impliqué : PKcs
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Délétion, PKcs ; del.5pb, exon70
Population affectée : 0,2% des Arabes et Arabes croisés
La maladie est caractérisée par une importante insuffisance immunitaire où les individus touchés sont incapables de produire des réponses immunitaires contre des antigènes comme les bactéries et les virus. Les poulains touchés présentent des symptômes tels que les infections bactériennes, une diarrhée aiguë, de l’apathie, un retard de croissance et des pneumonies. Le SCID est fatal chez les poulains homozygotes (double mutation), qui ne survivront pas plus de 4 à 6 mois et meurent souvent à la suite d’une infection opportuniste. Les porteurs hétérozygotes sont souvent asymptomatiques, mais peuvent avoir une plus grande incidence de néoplasie comme la sarcoïdose induite par un virus.
LFS : Lavender Foal Syndome, aussi connu sous le nom de Coat color Dilution Lethal (CCDL)
Gène impliqué : MYO5A
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Délétion, MYO5A ; exon30
Population affectée : environ 10,3% des Arabes Égyptiens et 1,8% des Arabes Non-Égyptiens
Les poulains touchés ont souvent une naissance difficile, ont de la difficulté à se lever à la naissance et ont généralement des épisodes d’extension rigide des membres, du cou et du dos. Ces épisodes ont tendance à ressembler à une crise convulsive, bien que le poulain touché ne semble pas normal entre les épisodes. Tous les poulains affectés sont généralement euthanasiés quelques jours ou semaines après la naissance.
Autres Races : chevaux de traits, Frisons, poneys
HJEB : Épidermolyse Bulleuse Jonctionnelle Héréditaire
Gène impliqué : LAMA3
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Délétion, LAMA3 ; del.6589pb, exons 24-27
Population affectée : American Saddlebred
Gène impliqué : LAMC2
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Insertion, LAMC2 ; c.1368, ins.C, exon10
Population affectée : Belges
L’HJEB est une maladie génétique qui se caractérise par une peau très fragile et par la présence de bulles dans la peau et sur la bouche. La mutation qui provoque la maladie se trouve au niveau de la glycoprotéine laminine 5 chez l’American Saddlebred et la glycoprotéine laminine C2 chez le Belge. Ces deux glycoprotéines ont plusieurs rôles dans l’intégrité de la peau. Les signes cliniques apparaissent tôt après la naissance : des bulles dans la bouche évoluant en érosion, ainsi que les dents et l’émail du nouveau-né anormalement formés. Les lésions de peau se trouvent surtout sur les points de friction et il peut même y avoir des pertes de sabots. L’animal affecté peut mourir après quelques jours à cause d’infections bactériennes secondaires, mais est souvent euthanasié pour des raisons humanitaires.
Hydrocéphalie
Gène impliqué : B3GALNT2
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, B3GALNT2 ; c.1423 C>T, exon12
Population affectée : Frisons, atteint 2,5/1000 naissances
L'hydrocéphalie est un trouble du développement impliquant une accumulation de liquide céphalo-rachidien dans le crâne. Cela se traduit souvent par la naissance prématurée des poulains, la naissance de poulains mort-nés et la dystocie chez les mères. La transmission de cette maladie semble remonter à l’étalon Wessel 237 ainsi qu’aux étalons Oege 267 et Jarich 226
Nanisme
Gène impliqué : B4GALT7
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, B4GALT7 ; C>T
Population affectée : environ 10% de porteurs et 0,25% atteints chez les Frisons
Le nanisme chez les Frisons cause un développement anormal des jambes et de la cage thoracique. Les chevaux affectés ont une tête et un torse de taille normale, mais des jambes courtes et disproportionnées. De plus, la cage thoracique présente une saillie interne des côtes pouvant entraîner des problèmes respiratoires. La fragilité des membres mène à une laxité des tendons ainsi que des articulations instables et donc à une démarche anormale. La transmission de cette maladie semble remonter très probablement à l’étalon Ritske 202 et probablement aux étalons Oege 267 et Jarich 226.
FIS : Syndrome d’immnuodéficience du Poulain
Gène impliqué : SLC5A3
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Substitution, SLC5A3 ; C>T exon1
Population affectée : environ 38% des poney Fell, 18% des poney Dales, 9% des Gypsy
Le gène SLC5A3 joue un rôle vital dans la régulation de nombreux tissus, y compris les tissus lymphoïdes. Les poulains touchés semblent en bonne santé à la naissance mais commencent à montrer des signes de faiblesse, un pelage terne et une anorexie vers l’âge de 2-3 semaines. Les premiers signes cliniques sont la diarrhée, les écoulements nasaux, une croissance médiocre, des gencives pâles et une perte d'appétit. La vision peut être affectée, probablement à cause d'infections bactériennes secondaires. Le taux de mortalité des poulains atteints de SIF est de 100% malgré un traitement intensif. Tous les poulains touchés par le FIS meurent ou sont euthanasiés avant l'âge de 3 mois.
HWSD : Maladie de séparation de la paroi du sabot
Gène impliqué : SERPINB11
Mode de transmission : Autosomique, récessif
Mutation : Insertion SERPINB11;c.504_505 ins.C, exon5
Population affectée : environ 14,8% de porteurs chez les poney Connemara
La HWSD provoque la rupture et la fissuration de la paroi du sabot et affecte les quatre pieds. Des dommages peuvent être observés chez les poneys atteints dès l'âge de 2 à 3 semaines. Dans de rares cas, certains poneys atteints développent une forme moins grave de la maladie et peuvent être gérés médicalement. Cela est dû au fait que la mutation n'est pas complètement pénétrante. Malheureusement, il n'y a pas de traitement curatif de la HWSD et à mesure que la situation s'aggrave, le poney va commencer à développer des infections graves, ainsi que des douleurs et un inconfort croissant. L’animal affecté est souvent euthanasié pour des raisons humanitaires.
LP - CSNB : Leopard Complex Spotting - Congenital Stationary Night Blindness
Gène impliqué : TRPM1
Mode de transmission : Autosomique, dominant (taches); Autosomique, récessif (aveugle)
Mutation : Insertion, TRPM1 ; ins.1378pb, LTR rétroviral dans intron1
Races : Appaloosa
Le « Leopard Complex Spotting » est un patron de coloration tacheté retrouvé chez les chevaux Appaloosa. Le motif et l’ampleur des taches peuvent présenter beaucoup de variation. Les animaux hétérozygotes, qui possèdent une copie du gène muté, tendent à avoir de plus grandes taches alors que les animaux homozygotes mutés, qui ont deux copies du gène muté, ont des taches plus petites. Le « Leopard Complex Spotting » fait référence à une combinaison variable de taches de léopard, de sabots rayés, de sclérotique de l’œil blanche et de peau tachetée ou mouchetée autour des yeux, des lèvres et des parties génitales. Les animaux homozygotes mutés risquent d’avoir une vision déficiente dans la pénombre due à un développement défectueux de la rétine. Les troubles de la vision sont présents dès la naissance et sont non-progressifs.